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Système de repérage par satellite, la balise à Grosse doit en fait son nom à Ashley Grosse, En 1948, cette mécano-psychiatre bavaroise, disciple d'Aloïs Alzheimer, avait mis au point un procédé destiné à lutter contre la maladie qu'avait découvert son maître. Ce fut dans les années 50, dans le pays bigouden, qu'Ashley Grosse se prêta aux premières expérimentations de son dispositif de repérage d'amnésiques. Elle pensait en effet que les femmes de cette région étaient, de par leurs coutumes vestimentaires, les plus aptes à porter sur leur tête ce bulbe d'acier (25,3 kg pour le premier prototype). Les premiers tests devaient s'avérer concluants : nombre de bigoudènes habituées à errer sans but sur le bord de mer furent ainsi plus rapidement localisées et ramenées au bercail avant qu'une lame ne les happe. Hélas, la technologie de l'époque ne devait pas permettre au professeur Grosse de réduire la taille et le poids de son dispositif à celle d'une simple coiffe du dimanche.
Le procédé de Grosse fut donc mis aux oubliettes pendant de nombreuses années avant d'être été exhumé, presque trente ans plus tard (en 1978) par une équipe de chercheurs de la NASA. Il fut d'abord été utilisé pour la sécurité en mer, notamment pour suivre des courses de voiliers ou repérer les naufragés. De nos jours, le système Argos est avant tout destiné à l'étude et à la protection de l'environnement à l'échelle planétaire. |
