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Lors de la dernière guerre mondiale, cette région du monde, 

où il n'y a pourtant aucune terre habitée, a été le théâtre de violents affrontements maritimes.

En effet, de nombreux sous-marins allemands et japonais croisaient dans ces zones

afin de contrôler l'accès à l'Antarctique où les nazis projetaient d'installer des bases de missiles de type V4.

Pour lutter contre la suprématie sous-marine des forces de l'Axe,

les Alliés firent intervenir une unité tyrolienne entrée en résistance depuis l'Anchluss.

La bravoure de cette unité d'élite, fleuron de l'armée autrichienne, était légendaire depuis les guerres napoléoniennes.

Nous voulons bien entendu parler du célèbre 50e Ulhan

Autrefois cavalerie légère, cette unité spéciale était devenue une force d'intervention de parachutistes.

Ces soldats avaient conservé de leurs ancêtres leur célèbre cri de guerre

qui  tétanisait sur place leurs ennemis pendant plusieurs secondes, ce qui leur permettait de les égorger en toute tranquillité.

Cependant, les interventions de cette unité spéciale demeuraient très périlleuses.

Dès qu'un sous-marin ennemi faisait surface, les hommes du 50e Ulhan étaient parachutés 

avec pour mission d'atterrir sur le submersible et d'en neutraliser l'équipage.

Nombre d'audacieux Ulhans devaient périr au cours de ces raids en mer 

car même si les parachutages avaient lieu à basse altitude

beaucoup d'entre eux manquaient leurs cibles pour disparaître dans les flots glacés.

Un monument à la gloire de ces braves a été érigé sur un îlot à l'entrée de cette région.

 Mais le sculpteur de la statue commémorative, se fiant sans doute à l'expression de son modèle,

commît une faute irréparable en orthographiant son épitaphe : "A la Mémoire des 50e Hurlants".

L'erreur devait rester gravée dans la roche pour devenir aujourd'hui

le nom que l'on donne à cette région inhospitalière du globe.

Nota : il est de tradition que tout marin croisant aux abords de ce monument

entonne une vibrante tyrolienne avant de continuer sa route.