Accueil - Niouses

GRILLONOSAURUS REX

Nous devons malheureusement calmer la joie de notre Bilou chantant en le mettant en garde

 sur le danger que représente le transport d’espèces exogènes vers d’autres continents.

Tout comme la crépidule qui a envahi nos côtes bretonnes par l’arrivée des Liberty Ships

après la seconde guerre mondiale (et bien fait du mal à nos coquilles St-Jacques),

ou bien la prolifération du lapin introduit dans l’hémisphère Sud par nos conquistadors européens du XIXe siècle,

le grillon du Cap Vert pourrait devenir « sans prédateur » vers les Kerguelen, la Nouvelle-Zélande et pourquoi pas l’Antarctique.

Le VDG voit déjà le désastre qui pourrait se produire :

un vacarme tellement assourdissant en Australie que mêmes les décibels d’AC/DC ou de Midnight Oil

ressembleraient à une sérénade à la donzelle du samedi soir.

La solution du VDG (qui est évidemment opposé à l’euthanasie et à toute forme d’insecticide)

serait de récupérer sur les îles de son parcours quelques pêcheurs de truite (mâles et femelles),

que Bilou disséminerait le long des côtes rencontrées, pour parer à une prolifération irrémédiable de notre grillon.

Eschant leurs cannes à pêche de ces grillons intrusifs sur les territoires qu’ils ont conquit

et tout en faisant proliférer le commerce du poisson de rivière, ils contribueraient ainsi à rétablir un écosystème stable.