Comme un vol de j'erre faux On ne le dira jamais assez, le Vent des Globes peut apporter perturbations et nuisances sur la faune qu’il croise sur son chemin. Combien de baleines viennent se frotter à ce qu’elles croient être un beau mâle de 18 mètres et tombent sur un os en carbone ! Voilà que les oiseaux n’en croient pas leurs pupilles et ont du mal à se remettre du passage de nos 60 pieds. Premier témoin, Bilou qui nous raconte dimanche : "J’ai navigué à côté, et parfois à moins de 500 m, de Yann Eliès, Jean Le Cam, Jean-Pierre Dick, Vincent Riou. C’est un coup à perturber les pétrels et albatros de la région qui aiment à accompagner les bateaux sur de grandes distances ; ils suivent un rouge le soir et se retrouvent avec un bleu le lendemain !"
Et bien oui ! Ces pauvres albatros habitués au bleu de la mer, au blanc des vagues et à la grisaille de quelque îlot perdu, voient tout d’un coup un véritable arc-en-ciel de nuances hallucinatoires auxquels ils ne sont pas habitués. Après le choc qu’ils viennent de recevoir, on peut se demander s’ils ne vont pas se métamorphoser bientôt aux couleurs d’un perroquet, . |