DANS LA POUDREUSE

Les navigateurs du Vent des Globes espéraient un peu de répit

après leur traversée d'un Indien aussi fourbe et sournois qu'un Apache de western.

Mais cette année, le Pacifique a lui aussi décidé de se montrer belliciste.

Bilou avait raison : Au Sud, la mer est blanche,

aussi blanche qu'une montagne recouverte de poudreuse.

Mais au VDG, on ne comprend pas bien pourquoi Bilou n'apprécie que modérément ces conditions climatiques.

Pouvoir dévaler les pentes couvertes de blanche poudreuse en solitaire n'est pas donné à tout le monde.

Nous en connaissons beaucoup qui seraient plus que ravis d'être à sa place.

Nous voulons bien sûr parler de tous ces pauvres gens en vacances à la neige.

Eux aussi auraient aimé avoir une route dégagée de tout embouteillage pour se rendre aux stations.

Eux aussi aimeraient ne pas se les geler pendant des heures aux remontées mécaniques

et avoir le luxe suprême de dévaler des pistes désertes, vierges de tout skieur.

Bon, c'est sûr, dans cette poudre-là, il y a de forts risques de partir à dreuz.