Marin
claustro
Comment courir le Vendée Globe
Quand on est marin claustrophobe ?
Une question en quelque sorte
Qui devrait bien trouver réponse
Si par moments il faut qu’on pionce
Le problème c’est fermer la porte.
Ainsi réfléchissait Bilou
Qui dit : « c’est un sport de plein air
Et je ne voudrai pas c’est clair
Être comme sous les verrous ».
« Mais cette soif de liberté
Se mesure en litres de flotte
Et dans le carré tout clapote
Tout est trempé et dévasté ».
« Et en guise de belle hôtesse
Pour un réveil tout en douceur
Il vaut mieux une main de masseur
Que de l’eau glacée sur les fesses ».
« Mais quelles sont donc les solutions
Pour ne pas que tout soit mouillé
Et le matériel bousillé.
Une idée : dormir sur le pont ! »
« Au pied du mat un petit nid
Dormir avec palmes et tuba
Rêver de Copacabana
De soleil et de jolies filles. »
« Ainsi, marin des grands espaces
Jamais je ne suis prisonnier
Mais j’ai vite fait de geler
Transformé en cube de glace »
« Pourtant claustro c’est naturel
Quand on veut conquérir le monde
Et j’embrasse la mappemonde
Dans l’espace spatio-temporel »
« Ainsi sur les pas de Musset
Qui rimait sur les amours mortes
Il faut disait-il qu’une porte
Soit ouverte ou bien soit fermée »
« Moi je dirais en conclusion
Parfois enfermé bien au sec
Bien au chaud comme un archevêque
Que mouillé, j’embrasse l’horizon ! »
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